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monhelios« Une amitié heureuse » de Robert DOISNEAU et de Jean DIEUZAIDE,  MonHélios Editeur… ou quand deux photographes du XXe siècle se parlent par images interposées et avec des mots. Ce livre parle de l’amitié de deux hommes, deux photographes à d’une époque où la photographie n’était pas considérée comme un art… mais comme de l’artisanat.

LE LIVRE :
C’est, avant tout le catalogue de l’exposition Doisneau / Dieuzaide Une amitié heureuse – Galerie « le Château d’eau » du 11 septembre au novembre (www.galeriechateaudeau.org) -. L’édition de ce catalogue a été confiée à l’éditeur palois MonHélios. C’est la reconnaissance de la qualité de son travail. MonHélios en a aussi, fait un livre, hommage aux deux grands photographes;
Le Château d’eau à Toulouse :
La galerie photographique « le Château d’eau » a été créée à Toulouse voici 40 ans par Jean Dieuzaide. Le premier photographe exposé a été Robert Doisneau, ami parisien du grand photographe toulousain, Jean Dieuzaide.
L’espace muséographique est en lui-même très beau et l’exposition d’une très grande tenue, dont le livre n’est qu’une trace papier. Voir les œuvres de visu, il n’y a que cela de vrai : et pour avoir la chance de voir Doisneau et Dieuzaide réunis en un seul lieu à travers une centaine de photos, c’est à Toulouse qu’il faut aller… et nulle part ailleurs (pour une fois que l’événement n’est pas à Paris !).
Sur le site de la galerie on peut lire : Cette exposition réunit des photographies de Jean Dieuzaide (Fondateur de la Galerie du Château d’Eau) et de son ami Robert Doisneau.
Non dans l’idée de les comparer, mais plutôt de montrer, combien deux hommes pratiquant le même métier à la même époque, avaient pu avoir, au travers de la photographie, une approche identique de leur temps et des humains qu’ils côtoyaient. De troublantes correspondances qui se sont le plus souvent faites sans que l’un n’ait connaissance des travaux de l’autre…
Le livre reprend cette idée ainsi que les principales photos de l’exposition. Ce qu’en dit son éditeur :
Il s’agit d’une époque où la photographie n’était pas considérée comme un art, où les photographes, assimilés à des artisans, … gagnaient leur vie en faisant aussi bien des ­photographies industrielles que des mariages ou des reportages sportifs !
Cela n’empêchait pas que des relations professionnelles se transforment en de véritables amitiés, comme ce fut le cas pour Jean Dieuzaide et Robert Doisneau
Au travers de photographies souvent inédites, on mesure à quel point la vision humaniste qu’ils avaient de leur métier pouvait se rejoindre et parfois se confondre. En parcourant cet ouvrage, on se livre avec délectation au petit jeu de savoir « Qui fait quoi ? »…
La reproduction de quelques-unes des lettres qu’ils ­échangèrent vient attester de ce qui fut autour de la photographie et de ses soubresauts d’alors, une véritable amitié.

Informations techniques :
152 p. noir et blanc, 21 x 27 cm,
broché, couverture à rabat.
ISBN 979-10-90065-38-3
Parution : 24 septembre 2014
29.00 €
Distribué par MonHélios sur son site, en librairie, FNAC, Espace culturel Leclerc, Amazon.com, Mollat.com…

LES « AUTEURS » :
Robert Doisneau (Source : http://www.robert-doisneau.com)
Sur le site Robert Doisneau est né en 1912 à Gentilly, en banlieue parisienne.
Jeunesse grise derrière les rideaux de macramé d’une famille petite-bourgeoise, il apprend à 15 ans le métier de graveur lithographe à l’école Estienne et entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques.
C’est chez André Vigneau, dont il devient le jeune opérateur en 1931, qu’il découvre le monde de la création artistique qui l’animera désormais. Quatre années au service publicité des usines Renault soldées par un licenciement pour retards répétés, lui permettent d’accéder au statut convoité de photographe indépendant.
La guerre éclate alors mettant un frein brutal à ses projets. Dans l’euphorie des années d’après-guerre, bien qu’il soit quotidiennement soumis à la commande pour des raisons matérielles, il accumule les images qui feront son succès, circulant obstinément « là où il n’y a rien à voir », privilégiant les moments furtifs, les bonheurs minuscules éclairés par les rayons du soleil sur le bitume des villes.
Quand il meurt en Avril 1994, il laisse derrière lui quelques 450 000 négatifs qui racontent son époque avec un amusement tendre et bienveillant qui ne doit toutefois pas masquer la profondeur de la réflexion, la réelle insolence face au pouvoir et à l’autorité et l’irréductible esprit d’indépendance
Jean Dieuzaide (source : http://www.monhelios.com):
Né en 1921 à Grenade-sur-Garonne (France), Jean Dieuzaide réalise son premier reportage en août 1944, lors de la libération de Toulouse. Connu sous le pseudonyme de Yan, reporter humaniste, Jean Dieuzaide a exercé ses talents dans tous les domaines de l’image, de la nature morte au portrait intimiste.
En 1974, Jean Dieuzaide ouvre la galerie du Château d’Eau à Toulouse, la première galerie de photographie en France. Il est aussi cofondateur des Rencontres Internationales de la photographie d’Arles.
 Jean Dieuzaide est le seul photographe à avoir obtenu à la fois le prix Niepce (1955) et le prix Nadar (1966).
Il reçoit le Prix du public à la Photokina de Cologne en 1982 et le Grand Prix de la Ville de Paris en 1985. Il est décédé en 2003.
Une biographie sur ce grand photographe du XXe siècle doit paraître dans le courant du premier trimestre 2012.
Régulièrement, tant en France à l’étranger, se déroulent des expositions présentant diverses facettes de son art.

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