« Ma drôle de guerre », de Jacques Dupé, vient de paraître aux éditions Jacques Flament Éditions. Mars 1943. Le père de Jacques Dupé, René, 23 ans, mécanicien, décide de quitter la France, pour rejoindre le général de Gaulle. Cet ouvrage est son récit. La saga d’un évadé de France qui a traversé les péripéties de la dernière guerre mondiale… mais à sa façon !
LE LIVRE :
Quelques extraits (source : http://www.jacquesflamenteditions.com/130-ma-drole-de-guerre/ )
… à 19 h 30, le train démarre en direction de Madrid, et déjà les bruits courent que nous nous dirigeons vers Miranda, le camp de concentration, dont les échos ne sont pas très rassurants.
… La première impression du port de “Casa” est grandiose : à perte de vue, on aperçoit des chars, des canons, des avions aux ailes relevées, des camions militaires, des jeeps et des caisses. Tout cet équipement américain semble très sophistiqué en regard de notre matériel ! Avec ça, comment ne pas gagner la guerre ?
… nous voilà installés dans un château, à Aubagne, situé à flanc de colline. Dans ce brouhaha, dans ce tohu-bohu infernal, on n’a même pas le temps de se rendre compte que nous sommes en France. Et cependant nous y sommes ! »
Informations techniques :
ISBN : 978-2-36336-127-1
Pages : 130
Format : 200 x 130
Parution : 04/2014
Collection : Mémorielles
Prix: 13 €
Distribution : Vente directe sur le site de l’éditeur : http://www.jacquesflamenteditions.com/130-ma-drole-de-guerre/ et en librairie.
L’AUTEUR :
Vu par son éditeur :
À la retraite après avoir été chef d’entreprise d’un bureau d’études, Jacques Dupé est un passionné d’histoire, de généalogie et de poésie. C’est en fouillant dans les archives de sa famille qu’il décide d’écrire la biographie de René Graciet, son grand-oncle. Ce premier ouvrage lui donne le goût de l’écriture.
(source : http://www.jacquesflamenteditions.com/ )
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Autoportrait…
Je me souviens de mon tout premier album : Tintin et les cigares du Pharaon. Je me revois à Dizangué (Cameroun), allongé sur le divan lisant et relisant la bande dessinée au lieu d’une sieste réparatrice. J’étais absolument émerveillé. Je m’acheminais vers mes 6 printemps. Comme nous vivions en pleine brousse à cette époque, ma douce mère m’a appris à lire et à compter. Elle possédait le virus de la lecture. Je crois que je tiens cela d’elle.
Depuis que j’ai su lire, j’ai avalé des quantités astronomiques de bouquins, au risque de saboter ma scolarité. Pensionnaire, mes heures d’études étaient quasi consacrées à la lecture de romans. Aïe les notes ! Lors du service militaire, j’aménageai une place importante de mes loisirs aux livres.
Vers l’âge de douze ans, je me souviens avoir rédigé quelques articles sur nos camps de vacances, pour un mensuel destiné aux Scouts de France.
Puis j’ai grandi, je suis entré dans la vie active, et les seuls moments où je pouvais lire demeuraient les congés. Image affligeante : mon épouse et nos enfants batifolaient dans l’eau, tandis que je lisais à l’abri d’un parasol.
Je crois que c’est à cette époque qu’une vague idée d’écrire m’est venue. Mais bien d’autres préoccupations passaient avant.
À la retraite, après avoir été chef d’entreprise d’un bureau d’études industriel, je réserve mes moments de détente – lorsque la garde de nos petits enfants nous le permet – entre la généalogie, l’histoire et la poésie. J’ai ainsi retracé l’arbre généalogique de ma famille sur onze générations. C’est en fouillant dans les archives de ma famille que je décide de sauter le pas en écrivant mon premier ouvrage : 20 ans, Paysan, Poète et… Poilu ! Une biographie d’un grand-oncle mort à la Grande Guerre. Après avoir lu le texte, une amie, Fabienne Rivayran (éditée également chez JFE), et sous sa pression, me décide enfin à expédier le manuscrit chez Jacques Flament Éditions. Bingo ! L’aventure est reconduite avec Ma Drôle de guerre ! Journal d’un évadé de France. C’est à partir d’un carnet de notes abandonné par mon père que je retrace son évasion de France vers l’Espagne en 1943.
D’autres textes mijotent. Plein l’ordinateur. Des bouts de textes, certains un peu plus aboutis, mais pas encore satisfaisants. Il faut laisser le temps au temps, dit-on, et en attendant… je lis.
.(Source : http://www.jacquesflamenteditions.com/jacques-dupe/ ).
Du même auteur, chez le même éditeur : 20 ANS, PAYSAN, POÈTE ET… POILU !
L’EDITEUR :
Ce qu’il écrit sur son métier tel qu’il veut le pratiquer :
Pourquoi choisir les mots dans un monde qui a tendance à banaliser l’écrit au profit d’un flot coloré d’images animées, parfois bien insipides et médiocres dans leur réalité numérique ou télévisuelle ?
En toute modestie, pour marcher à contre-courant, contre le vent de l’asservissement, de l’abrutissement, faire acte de résistance et rejoindre ainsi la lutte pacifique de ceux qui refusent la médiocratie envahissante.
(..)
Les mots sont de la magie pure, des fragments d’utopie et l’utopie, la nourriture des rêves.
Mais pourquoi, aussi, choisir le papier alors que notre monde a tendance à se virtualiser, se dématérialiser ?
Tout simplement parce que nous aimons les objets que l’on nomme livres, des objets qui respirent, sentent bon, sont agréables au toucher et des présences rassurantes face à ce monde qui a tendance à se dématérialiser. Cela dit, notre démarche ne dédaigne pas le progrès. Pourquoi en effet ne pas se servir des nouvelles technologies pour diffuser cet objet-fétiche qu’est le livre en papier ? C’est tout notre propos : en totale indépendance, vendre des livres fabriqués de façon classique, en dehors de la filière classique de diffusion (trop coûteuse pour les petits éditeurs), sans pour autant faire l’impasse sur les libraires.
L’ÉDITION DIFFÉREMMENT …
Un canal de vente principal (internet), une collaboration durable avec les libraires (voir : http://www.jacquesflamenteditions.com/libraires-2/), des ouvrages disponibles en version papier répartis en collections rétrospectives ou contemporaines, clairement typées par leur présentation et leur contenu, tel est le cadre résolument différent et innovant de Jacques Flament Editions, structure légère et farouchement indépendante qui naquit en 2010.
(…)
Nous sommes convaincus qu’il existe une place pour une production éditoriale indépendante de ce type et mettons en œuvre les ressources nécessaires pour la rendre visible avec les moyens originaux qui sont nôtres et en respectant une charte de qualité à la fois sur le fond et sur la forme.
Artisans du livre, en marge des circuits industriels traditionnels, loin géographiquement du sérail parisien, nous assumons pleinement notre différence en proposant trois axes de recherche :
– mettre à jour des voix nouvelles originales, ;
– rééditer des ouvrages injustement oubliés ;
– proposer une évasion alternative au sens large du terme.
Livres de qualité, présentations soignées, petits tirages rapidement renouvelables, voilà clairement assumées les balises de notre chemin de traverse tourné vers un simple objectif : rejoindre le cercle de ceux qui aiment les livres et leurs auteurs, prennent du plaisir à les fabriquer sans l’obsession constante de la recherche du profit, et dont l’ambition première est de partager passion des mots et plaisir de la découverte.
Jacques Flament